Tributations de Tulipe en quête de quelque chose dans les rues de Qc city.

27.6.07

Déménagement, no 73

Je viens de passer les dernières heures à peinturer mon nouveau salon. Alléluia! je ne me taperai pas la journée 8 en 1 (on transporte les boîtes, on met les boîtes dans le camion, on démarre le camion, on dé-met les boîtes du camion, on lave, on torche, on peinture, on a chaud, on a fret, ah fuck! j'ai oublié de décrocher mes rideaux...) du 1er juillet cette année, une première!
C'est la vie de grande fille qui m'ouvre ses portes : un beau grand 3 et demi à moi toute seule pour mes presque 27 ans. Downtown rue St-Jean. Je vous en redonne des nouvelles (vous, mon lecteur hypothétique que je n'ai pas encore eu le plaisir de voir exister à ce jour!)
chao chao

25.6.07

Lendemain de st-jean

Finalement, ce que j'aime de la st-jean à québec, ce sont les lendemains. Un lendemain de brosse national avec les vaillants qui sont encore au poste, ou encore ceux qui, comme moi, n'ont pas vraiment fêté à se bourrer la face de pilules et bière sur les plaines.
Je suis allée me perdre au dag ça devait faire 2 ans ou presque que je n'avais pas mis les pieds sur Grande-Allée, avec un petit réchauffement auparavant avec 3 white russians sur la terrasse du bar le S.
J'avais rencontré des amis de la poc sur st-jean en après midi et on est monté sur les remparts, à côté des punks, fumer un petit joint, boire une bière et se faire cramer au soleil. On s'est re rencontré un peu par hasard plus tard, G. avec ses muscles qu'il n'arrête pas de gonfler aux machines et le mignon Noury qui me faisait parfois de l'oeil à travers la piste de danse.
Moi et Miss V. ont s'est ébouriffées ben comme faut sur la musique du dj, avec quelques cockails et bière derrière la cravate. Ri en masse. La foule était bigarrée et packetée dans les deux sens - il y avait du monde là... congé du lundi de la st jean - c'était la débandade.

***

Et aujourd'hui, après un petit tour au cercle des plaines en roller avec la famille, on s'est encore retrouvé avec les copines, dans les alentours de la piscine sous le cap blanc, accotée au fleuve. Première saucette de l'été dans les eaux fraîches de la piscine.
En retournant en ville, moi, Miss V. et Mimi, le trio infernal depuis qu'on est entré dans l'ère célibat, on respire l'air, on est désinvoltes... un char est arrêté au feu rouge, on passe et on se fait mater pas possible par les 2 gars... Miss V. se retourne et voit qu'ils sont en train de nous immortaliser sur leur appareils numériques... ou nos culs, plutôt! ... Scandalisée, elle prend sa bouteille d'eau et, juste au moment où la lumière devient verte et que le char sport rouge nous dépasse, elle leur lance ça à la figure! et vlan! la face du gars... hilarant.

24.6.07

St-Jean, numéro quatorze

J'ai toujours trouvé amusant de me promener un soir de St-jean à Québec. La première fois que j'avais vu la foule, les gens qui crient avec leur canne de bière à la main, l'euphorie collective, ça m'avait pas mal impressionnée. La ville, transfigurée, apparaissait sous un nouveau visage. Comme si les citoyens décidaient, l'espace d'une nuit, de s'emparer de son corps, de faire un avec elle, de la piétiner, de l'aimer, de lui faire sauvagement l'amour, de la revirer sans dessus dessous.
Quoique, parallèlement, j'ai toujours été amusée d'en être la spectatrice silencieuse. Loin de moi l'envie de gueuler Bonne St- Jeannnnnnn à tous ceux qui passent et de me faire klaxonner par les chars en brandissant mon drapeau dans les airs, complètement exaltée. Et plus les st-jean passent, plus je me sens complètement étrangère à cette euphorie collective, qui semble poussée plus qu'autre chose par la lisence accordée l'espace d'une nuit de pouvoir se promener dans les lieux publics, bière à la main, plutôt que par un sentiment nationaliste quelconque.
Hé quoi! La st-jean, c'est le moment où on remplit son sac de bière, où on mélange de la vodka et du jus d'orange dans une gourde, où on trippe comme s'il n'y avait pas de lendemain, la belle vie quoi!!!
Je ne sais pas si c'est la faute des années qui passent (sûrement!!), ajoutez ma vie de barmaid des dernières années où j'en ai soupé et bu jusqu'à me noyer des gens souls et bourrés et exaltés et en quasi-coma éthylique... Mais cette année j'en ai supporté pendant un bon cinq minutes. Avec Miss V, ma soeur siamoise de la vie, que j'ai un peu traînée de force (envoye! juste un petit bain de foule, envoye!), on a regardé héberluées la foule de jeunes qui semblaient tous plus ou moins sortis de la mode Emo, sauf un nombre assez impressionnants de jeunes hippies qui résistent au passage des générations et de la mode, ce qui est assez fascinant, il faut le dire. Hé on a organisé un party moins de 20 ans et personne ne m'a averti ou quoi? On nageait littéralement dans les vapes d'alcool de la fin de l'adolescence... et dans la tonne de déchets qui, déjà à 11 hres pm jonchaient le sol avec une non-classe soutenue. Fuck!
Tout ça pour dire que rendues au carré, on a reviré de bord et on est allées s'asseoir au bon vieux bar S. , qui était à toute fin pratique vide, littéralement abondonné pour la rue, en écoutant du bon vieux Richard Desjardins.
Happy bithday Quuuuuuuuébeccccccccccc!