Tributations de Tulipe en quête de quelque chose dans les rues de Qc city.

8.7.07

"Je baise tellement bien que quand je viens, je crie mon nom!"

Oui, vous avez bien lu. Cette phrase n'est pas de moi, mais attrapée au vol en revenant du bar le S. hier soir alors qu'on croisait un trio qui revenait visiblement de fêter comme nous. Ostie qu'on l'a rit!
Pendant le festival, j'écris sur le blogue du voir. Pour suivre mon festival personnel - comprendre ce que je ne peux raisonnablement pas écrire sur le blog officiel du journal de peur d'être lisenciée - rien de mieux que mes tuliperies.

Ou la la que ça brasse dans la cage depuis jeudi passé. Je ne sais pas ce qu'il y a dans l'air, mais je suis tout simplement on fire. C'est peut-être le célibat, la libération d'un casse-tête épouvantable, la musique qui est dans l'air, mais j'ai le corps et l'esprit en feu, j'ai envie de sortir de moi et de danser jusqu'à en mourir d'épuisement. Ce que j'ai fait avec succès. Ce soir, je tombe littéralement de fatigue... bon ok il est 2 hres du mat, c'est normal, je vous l'accorde.

Donc jeudi j'ai fini de travailler à 10hres... trop tard pour aller voir Renaud sur les Plaines et pas du tout envie d'y voir les Cowboys fringants, donc je me suis dirigée vers le carré d'youville pour entendre les dernières notes d'un band de blues dont j'oublie le nom. Suis tombée sur le toujours agréable Dd et suis allée prendre avec lui et son amie un verre au St-Angèle. Vers minuit, on se sépare et me suis dirigée comme malgré moi vers le bar le S. prendre un "dernier" verre. Finalement, me suis accrochée les pieds ben comme il faut et franchement me suis bien amusée à raconter des tonnes de conneries... Tout faire sauf se prendre au sérieux, ça me va bien ces temps-ci.

Vendredi, ai eu bien de la misère à me trainer au journal. Et après, un gros 5 heures au bar, question d'assurer mon revenu pour la fin de semaine qui m'attendait. Encore trop tard à la fin de mon shift pour monter aux Plaines voir Manu Chao (re-zut, je l'ai aussi manqué en 2001), ai finalement bu une bière dans mon nouvel appart très très downtown rue st-jean avec mes amies Miss. V, Mimil et So. Suis descendue avec Miss V. à l'Impérial, question de voir s'il y avait un night live digne de ce nom pour les djs invités pour l'occasion. Pas grand-chose en vue, donc, après deux verres et quelques pas sur la piste de danse, on est remontées rejoindre les filles au St-Angèle...
Elles sont arrivées avec toute une délégation! Giné et Noury puis Monsieur M., l'amant de Mimil, et sa coloc. On a occupé joyeusement le salon du bar, sorte d'antre à l'abri des regards où on peut s'épivarder à sa guise. J'étais très de bonne humeur, pas trop dans les affres de l'alcool, n'ayant bu que l'équivalent de 1 bière et 1 gin to à l'Impérial, et a tété mon scotch au bar des anges. Les deux barmen étaient très sympathiques, comme à leur habitude, mais ont fini par nous inciter à la sortie 3h30 passés.
En déambulant dans la rue pour revenir, ai décidé d'aller chercher de la bière à mon bar pour continuer un peu le party chez nous, malgré une grande fatigue et un petit joint fumé un peu plus tôt qui me donnait la tête lourde. Mes amies m'ont lâchée à la dernière minute et je me suis ramassée avec Giné et Noury, qui sont bien gentils mais comme je sentais que Noury était bien guaillardi et me lançait de petits regards, je me suis bien tenue pour ne laisser aucune porte ouverte et ils sont venus boire une petite bière avant de lever le camp. Pas dans le mood pour deux cennes. Je savoure ma solitude même si j'aime toujours agréablement être entourée de bels hommes et me demander quel sera le prochain.

Hier, après l'afro beat du carré et un défoulement en règle sur la piste de danse, face aux jeunes fougueux de We are wolves, avec Mimil, on est remontées au bar et on a encore beaucoup ri avec notre désinvolture habituelle. Me suis encore couchée à 4 hres du mat sagement toute seule maglré Noury qui me faisait ses yeux.

Aujourd'hui, le soleil brillait sur la rue st-jean et sur le cubain Carlos Verela. Un peu trop pop à mon goût, mais bon, sympathique quand même. Suis retournée écouter plus tard au même endroit Joseph Arthur et ne suis pas restée. Ça ne fitait pas dans un gros après-midi ensoleillé. On est monté au plaines attendre encore et encore Francis Cabrel, qui ne s'est pointé que vers 10h30 et plus... On s'est gelé le cul solide! Finalement il est arrivé et a fini par faire Petite Marie et la foule a chanté en coeur, le moment, magique. Et il a fini ça pour moi - parce que je suis partie après je n'en pouvais plus - avec MA toune Encore et encore. Me rappelle mon premier amour. Ah...

Ai fini encore au bar à boire un bloody et à bavarder avec les copains qui passent.
Le temps du repos a sonné.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La phrase en question vient d'un show d'humour quelconque. Je me souviens l'avoir entendu a la télé durant un truc du genre Juste pour rire.

Ca demeure très drole quand meme :)

Tulipe a dit…

ah ben!! sur le moment à 2 hres du mat, c'était très live !! :)